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Christian Cossette condamné à quatre ans de prison à Amos

Photo extérieure du palais de justice d'Amos, un bâtiment sur deux étages en briques et muni de cinq grandes vitrines.

Le palais de justice d'Amos.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Christian Cossette a été condamné à une peine de quatre ans de détention, vendredi au palais de justice d’Amos. L’homme de 51 ans a plaidé coupable à six chefs d’accusation, le 10 avril dernier, dont un pour avoir mis le feu à une résidence sans se soucier qu’elle soit habitée.

Selon les faits résumés par Me Marie-Soleil Fortin, du ministère public, une altercation est survenue quand sa mère de 77 ans l’a confronté sur ses problèmes de consommation. Le conflit a dégénéré, Christian Cossette lui a mis un couteau sur la gorge, l’a empoignée par les cheveux, l’a menacée et a causé des dommages à la maison, défonçant la porte patio avec une hache, avant d’y mettre le feu.

Refusant d’être présente pour le prononcé de la sentence, la victime a expliqué par écrit au tribunal avoir peur depuis cette attaque, en plus d’avoir perdu la maison familiale. Elle a tout de même souhaité qu’on offre les soins appropriés à son fils.

Christian Cossette, qui souffre d’un trouble de personnalité antisociale, a exprimé des regrets pour ses gestes. Il a affirmé qu’il assumait ses responsabilités et qu’il allait suivre les programmes offerts en détention pour reprendre sa vie en main, comme il l’avait fait dans les dernières années.

J’ai été sobre pendant quatre ans, j’avais un travail comme camionneur à Montréal. C’est mon intention, j’ai un plan de match. J’ai fait l’erreur de revenir en Abitibi, de retrouver mes anciens amis et de retomber dans mes vieux patterns, a-t-il expliqué au juge Nicolas Bigué-Turcotte.

Ce dernier s’est rangé à la suggestion du ministère public. Parmi les facteurs atténuants, il a souligné le plaidoyer de culpabilité enregistré à la première occasion, qui a évité à la victime de devoir revivre le tout dans un procès. Il a aussi retenu plusieurs facteurs aggravants, dont la violence des gestes portés contre sa mère, une dame âgée et vulnérable. Les principes de dénonciation et de dissuasion doivent primer selon le juge Bigué-Turcotte.

Christian Cossette est détenu depuis son arrestation. Il lui reste donc environ 3 ans et 9 mois à purger. Il lui sera interdit de posséder toute arme à feu pendant 10 ans. Son ADN sera prélevé et il lui est interdit d’entrer en contact avec la victime pour la durée de son incarcération.

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