Les libéraux s’excusent de s’être moqués du français du ministre de la Santé
Le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Bruce Fitch, a tenté de répondre à une question en français mais a été interrompu par des rires en provenance des rangs des libéraux. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
La cheffe du caucus libéral a présenté ses excuses au ministre de la Santé jeudi. La veille, des députés libéraux avaient ri pendant que Bruce Fitch tentait de répondre à une question en français. Le ministre dit maintenant que l’affaire est close.
Mercredi, le ministre de la Santé, Bruce Fitch, a répondu en français lors de la période de questions mais a commis quelques erreurs de vocabulaire.
Après avoir arrêté de parler pendant quelques secondes en raison de rires et de commentaires en provenance des rangs libéraux, il a ensuite ironiquement remercié le député libéral Marco LeBlanc. Merci, Marco, pour ton soutien. J’apprécie
, a-t-il poursuivi en anglais.
Le député libéral de Restigouche-Chaleur, Marco LeBlanc, assure qu'il ne s'est pas moqué du ministre de la Santé.
Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau
Marco LeBlanc, député de Restigouche-Chaleur, a nié s’être moqué de Bruce Fitch. Je me fais accuser par le ministre Fitch de quelque chose que je n’ai pas fait. Jamais je ne rirais de quelqu’un qui essaierait de parler une deuxième langue
, a-t-il dit mercredi.
Jeudi, la cheffe du caucus libéral, Susan Holt, a dit avoir présenté ses excuses au ministre Fitch pour des rires de ma part et de mon équipe
. Elle assure que Marco LeBlanc ne faisait pas partie de ceux qui se sont moqués.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt.
Photo : Radio-Canada / Michèle Brideau
On a parlé en caucus ce matin de nos actions, de nos réactions. [Nous devons] nous rappeler d’être aussi respectueux que possible
, a expliqué Susan Holt.
Bruce Fitch a confirmé que la cheffe de l’opposition s’est excusée au nom du caucus. À mon avis, cette affaire est terminée
, a indiqué le ministre, qui souhaite tourner la page.
Il assure que cette histoire ne l’empêchera pas de reparler en français. J’avais un ami qui dit : parle en français, worry pas, just go for it!
D’après un reportage d’Alix Villeneuve
