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Le pédophile Camil Girard de retour en prison

Camil Girard.

Camil Girard a été déclaré délinquant dangereux en 2016. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Le pédophile et fondateur de l’Association des grands frères de Saguenay, Camil Girard, fait face à de nouvelles accusations en lien avec la pornographie juvénile.

L’homme désigné délinquant dangereux est accusé de possession de matériel de pornographique juvénile et d’avoir enfreint ses conditions de surveillance longue durée.

Il a été arrêté à Montréal en avril dernier.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) recommande qu’il reste incarcéré.

Vous avez omis de respecter votre condition spéciale vous interdisant de vous procurer, de recevoir, de posséder du matériel pornographique ou sexuellement explicite, ou d'y avoir accès, peut-on lire dans une décision rendue le 24 avril et dont Radio-Canada a obtenu copie.

Selon la preuve citée dans la décision de la CLCC, le récidiviste a eu en sa possession des photographies d’enfants nus entre février 2023 et février 2024.

De plus, cinq clés USB contenant au moins 800 fichiers de pornographie juvénile impliquant de jeunes garçons auraient été retrouvées dans les effets personnels de Camil Girard en mars dernier.

En 1996, Girard avait été condamné à une peine de dix ans de prison pour avoir agressé cinq enfants de 8 à 13 ans qu’il parrainait avec l’Association des grands frères de Saguenay.

Il a écopé de huit ans de pénitencier supplémentaires en 2011 pour possession et distribution de matériel de pornographie juvénile. Il était en liberté surveillée depuis la fin de sa peine, en 2016.

Aucun programme de surveillance ne peut adéquatement protéger la société contre le risque de récidive que vous présentez. [...] La situation requiert un arrêt d’agir et une intervention judiciaire.

Une citation de Extrait de la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada

Dans la décision de 11 pages, la CLCC détaille l’évolution du comportement de Camil Girard depuis qu’il est sous surveillance longue durée.

Dès 2016, la situation a évolué : vous vous êtes impliqué dans les activités d’une église, où vous avez développé des liens avec les membres, vous vous êtes impliqué dans du travail bénévole et socialisiez avec les participants, écrit la Commission.

Par contre, le vent a commencé à tourner lorsque les activités de Camil Girard ont été restreintes durant la pandémie. Son état de santé s’est dégradé et il s’est retrouvé isolé socialement.

Les intervenants chargés de son suivi ont constaté que les nombreuses années d’incarcération, les traitements offerts par les services correctionnels et la surveillance ne paraissaient pas avoir d’effet dissuasif sur [lui].

Vous avez continué d’avoir des comportements hautement problématiques et délinquants. [Les intervenants] se questionnent sur votre désir réel de changement, tranche la Commission des libérations conditionnelles.

Camil Girard est actuellement en détention et il a renoncé à son enquête sur remise en liberté. Il doit comparaître à nouveau le 31 juillet.

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