•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Le BAPE dépose un rapport favorable sur RSI Environnement

Un tracteur près d'une usine.

Sur le site de RSI Environnement, on peut lire que son usine de Saint-Ambroise a « une capacité de réception de plus de 4000 tonnes par jour et la possibilité de traiter jusqu’à 100 000 tonnes par année » de sols contaminés.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Brisson-Hudon

Radio-Canada

Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) se montre favorable au projet de RSI Environnement à Saint-Ambroise d'ajouter une seconde unité thermique à son usine actuelle.

Après plusieurs séances de consultations, le BAPE a déposé son rapport au gouvernement du Québec.

Comme dans tout dossier du BAPE, la décision finale revient au ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoît Charette.

Advenant une réponse positive, cette entreprise pourrait traiter plus de 31 000 tonnes de matières dangereuses résiduelles (MDR) supplémentaires, dont 40 % proviendraient d'autres provinces canadiennes ou des États-Unis.

RSI accueille favorablement les conclusions du rapport et attend l'autorisation gouvernementale pour entamer les travaux, évalués à 25 millions de dollars.

Ce rapport vient confirmer la raison d’être de l’entreprise avec sa contribution tangible à la gestion du passif environnemental. Toute notre équipe est mobilisée et portée par ces valeurs et cette évaluation démontre les avantages et les retombées positives qui en découleront, a commenté par communiqué Jean-François Landry, président-directeur général de RSI Environnement.

En ce moment, on est en négociations avec le ministère de l'Environnement pour l'obtention des certificats d'autorisation des permis reliés à notre projet. Donc [il va falloir] terminer ces négociations-là, les discussions avec le ministère, pour avoir [...] le décret du ministre et nos certificats d'autorisation, qui vont nous permettre d'accueillir les nouvelles matières mais aussi de construire le deuxième procédé thermique, a ajouté Luc Caza, directeur des ventes chez RSI Environnement, en entrevue.

Le traitement des eaux accru

Le BAPE y va également d'une recommandation favorable concernant l'augmentation de la quantité d’eaux contaminées à traiter.

Des gens assistent à une audience du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement.

Les audiences du BAPE se sont déroulées à Saint-Ambroise.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

L'organisme suggère toutefois de vérifier l’efficacité des mesures additionnelles prises par l'entreprise pour protéger les eaux souterraines et demande un meilleur suivi de la contamination du sol au mercure. Une contamination est d'ailleurs survenue en 2021.

Cette préoccupation avait été soulevée par les producteurs de pommes de terre voisins de l'usine qui craignaient une contamination de leurs récoltes par des métaux lourds. Le BAPE croit que le projet représente une contribution tangible à la gestion du passif environnemental et que ses répercussions négatives comme l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre peuvent être considérées comme un compromis nécessaire.

De plus, l'organisme suggère au ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) de réévaluer la pertinence d'éliminer des matières résiduelles en provenance de l'extérieur du Québec.

Le maire pas surpris

Le maire de Saint-Ambroise, Lucien Gravel, n'est pas surpris du feu vert donné à ce projet. Il avait représenté sa municipalité aux audiences publiques.

Lucien Gravel est assis à une table dans une salle.

Le maire de Saint-Ambroise, Lucien Gravel, avait fait la présentation du mémoire de sa municipalité lors des audiences publiques.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

L'ensemble des activités a été scruté à la loupe. Le ministère de l'Environnement, au cours des dernières années, a toujours agi de façon sérieuse dans ça. Puis s'il y avait eu des anomalies ou quoi que ce soit, je pense que tout ça aurait été décelé [et] arrêté. [Ça fait] 20 ans ou 25 ans que la compagnie est active sur le territoire de la municipalité de Saint-Ambroise. Je ne suis pas surpris de la décision, a commenté le maire en entrevue à Radio-Canada.

Avec les informations de Catherine Paradis, de Michel Gaudreau et de Pascal Girard

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Saguenay-Lac-Saint-Jean

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Saguenay-Lac-Saint-Jean.