Réseautage « express » entre immigrants francophones et employeurs
Inspirée des séances de rencontres éclair pour trouver un partenaire, l'activité de mentorat éclair organisée au Collège Boréal a mis en contact employeurs et nouveaux arrivants pour permettre à ces derniers de mieux connaître le milieu du travail sudburois.
Photo : Radio-Canada / Félix Hallée-Théoret
De nouveaux arrivants francophones installés dans le Grand Sudbury ont participé jeudi à une séance de « mentorat rapide » avec des employeurs de la région au Collège Boréal.
Différente d’une foire de l’emploi, l'activité organisée par Options Emploi a permis aux participants d’en apprendre plus sur ce que recherchent les employeurs.
Il y avait cinq employeurs présents, dont l’Agence du revenu du Canada, un des principaux employeurs du secteur public dans le Grand Sudbury, un centre de la petite enfance et une agence de soins à domicile.
Andy-Loan Richmond, consultant en emploi chez Options Emploi, affirme que les nouveaux arrivants en général ne connaissent pas bien le secteur de l’emploi dans la ville de Sudbury
.
Se frotter à des employeurs leur permet d’avoir une meilleure vision des attentes et de se préparer à un travail potentiel.
Mohamed Babe, résident permanent et étudiant à l’Université Laurentienne, affirme que l’expérience est utile pour les immigrants, même s’il n’est lui-même pas actuellement à la recherche d’un emploi.
L’intégration, c’est un truc qui n’est pas trop facile
, a-t-il confié, mais ça […] se facilite grâce au contact avec ce genre de personnes
.
Mohamed Babe croit que les contacts créés lors du « mentorat rapide » pourraient mener à un futur emploi.
Photo : Radio-Canada
M. Babe ajoute qu’il semble souvent plus facile d’obtenir un emploi avec un diplôme canadien, d’où sa décision de s’inscrire en sociologie à l’Université Laurentienne.
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Promotion de la francophonie
Andy-Loan Richmond, lui-même un immigrant, note parmi ces grands défis la sensibilisation de certains employeurs à l’importance du français.
Andy-Loan Richmond, originaire de la Côte d’Ivoire, a immigré dans le Grand Sudbury à l'âge de 18 ans. Il aide aujourd’hui les nouveaux arrivants à s’installer dans la région.
Photo : Radio-Canada
C'est important de rappeler aux habitants de la ville, aux employeurs, qu’il y a une communauté francophone qui a besoin de se faire entendre
, dit-il.
Donc, avoir des employeurs qui sont prêts à venir [comme aujourd’hui] pour donner des entrevues en français, c'est déjà une bonne chose
, conclut Andy-Loan Richmond.
Avec les informations de Félix Hallée-Théoret
