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Archives25 octobre 1993 : les libéraux reviennent au pouvoir à Ottawa

Le chef du Parti libéral du Canada lors d'une conférence de presse à Saskatoon lors de la campagne électorale de 1993

Le 25 octobre 1993, le Parti libéral du Canada remportait les élections fédérales.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le 25 octobre 1993, le Parti libéral du Canada, dirigé par Jean Chrétien, remportait une éclatante victoire aux élections fédérales canadiennes. Retour sur cet événement par le biais de nos archives.

Une victoire convaincante

Sa victoire, la deuxième plus importante majorité de l’histoire du Parti libéral, Jean Chrétien a voulu dès ce matin la célébrer avec ses organisateurs du comté de Saint-Maurice.

Une citation de Guy Gendron

Le 25 octobre 1993, les électeurs canadiens montrent de manière non équivoque la porte au gouvernement progressiste-conservateur dirigé par la première ministre Kim Campbell.

C'est un retour du pendule car, le 4 septembre 1984, le Parti libéral du Canada, au pouvoir depuis 16 ans, avait subi une écrasante défaite aux mains du Parti progressiste-conservateur, alors dirigé par Brian Mulroney.

Compte rendu de l'animateur Simon Durivage sur les résultats des élections fédérales et reportage du journaliste Guy Gendron sur la première journée du premier ministre élu Jean Chrétien

Cette éclatante victoire des libéraux de Jean Chrétien est confirmée le 26 octobre 1993 par l’animateur du Montréal ce soir, Simon Durivage.

Les libéraux disposeront à la Chambre des communes d'une confortable majorité.

On effectue des recomptages dans quelques circonscriptions parce que les résultats y sont extrêmement serrés.

L’opposition officielle sera donc soit le Bloc québécois, soit le Parti réformiste.

Quant aux partis progressiste-conservateur et néo-démocrate, ils ont été pratiquement rayés de la carte électorale.

Le reportage du journaliste Guy Gendron qui suit décrit la première journée du premier ministre élu et confirme que cette élection opérera de grands changements dans sa vie.

À lire aussi

Dégringolade conservatrice

L'animateur Simon Durivage discute avec Robert Bernier, Alain Dubuc et Alain Giguère de l'évolution de la campagne électorale fédérale de 1993.

À quelques jours du scrutin, le 22 octobre 1993, l’animateur du Montréal ce soir, Simon Durivage, convie des analystes pour décortiquer le déroulement de la campagne électorale fédérale.

Robert Bernier, politicologue à l’Université d’Ottawa, le journaliste Alain Dubuc du quotidien La Presse et Alain Giguère, président de la maison de sondage CROP, affirment que les jeux seraient faits : les libéraux devraient gagner l’élection canadienne.

Selon ces analystes, les gaffes et les volte-face de la cheffe Kim Campbell expliqueraient la dégringolade du Parti progressiste-conservateur dans les intentions de vote et la progression de la formation de Jean Chrétien.

La composition de la prochaine Chambre des communes, prédisent les experts, s’inscrira également dans un nouveau chapitre de l’histoire politique du Canada.

Le pays subit les soubresauts de la période après l’échec de l’accord constitutionnel du lac Meech.

Dans ce contexte, les deux principaux partis d’opposition au Parlement fédéral, le Parti réformiste et le Bloc québécois, composeront avec des visions de l’avenir politique du Canada diamétralement opposées.

Ce nouveau paysage politique, croient les analystes, devrait persister au Canada durant plusieurs années.

Une multitude de nouveaux députés

La présence du Bloc québécois et du Parti réformiste comme principales sources d’opposition au gouvernement du premier ministre Jean Chrétien n’est pas la seule situation inédite qui découle de l’élection fédérale du 25 octobre 1993.

Dans cette nouvelle législature, les deux tiers des élus n’ont jamais siégé comme parlementaires.

Dans ce contexte, la Chambre des communes a organisé des sessions d’accueil et d’orientation pour mieux intégrer tous ces nouveaux venus.

Reportage de la journaliste Julie Miville-Dechêne sur le processus d'orientation donné aux nouveaux députés par le personnel de la Chambre des communes. Simon Durivage anime l'émission.

Le 28 octobre 1993, la journaliste Julie Miville-Dechêne présente au Montréal ce soir un reportage qui suit les premiers pas d’un nouveau député libéral, le Manitobain John Gerrard, dans ce monde qui lui est passablement inconnu.

Le personnel de la Chambre des communes fait tout pour faciliter la vie du nouveau parlementaire.

On lui fournit aussi des informations très importantes, comme le budget qui lui est alloué pour le fonctionnement de son bureau et les allocations financières auxquelles il a droit.

Le personnel l’informe aussi d’autres services auxquels il a accès et qui font quelque peu sourciller le nouveau parlementaire.

Ce règne libéral, inauguré en 1993 par Jean Chrétien, se terminera le 23 janvier 2006, où le Parti conservateur, dirigé par Stephen Harper, bat le Parti libéral du Canada que dirige le premier ministre Paul Martin.

Encore plus de nos archives

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